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Le blog de l'Abbé Benoît

Un blog qui donne de vivre joyeusement sa foi en Dieu Trinité. Faire connaître, aimer, adorer, louer Dieu en tout tant et en toute circonstance et vivre constamment dans l'action de grâce.

2e dimanche de carême C - Evangile

RELISONS ENSEMBLE Luc, 13, 1 - 9



1. LE TEXTE...



Lc 13:1- En ce même temps survinrent des gens qui lui rapportèrent ce qui était arrivé aux Galiléens, dont Pilate avait mêlé le sang à celui de leurs victimes.

Lc 13:2- Prenant la parole, il leur dit : " Pensez-vous que, pour avoir subi pareil sort, ces Galiléens fussent de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens ?

Lc 13:3- Non, je vous le dis, mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous pareillement.

Lc 13:4- Ou ces dix-huit personnes que la tour de Siloé a tuées dans sa chute, pensez-vous que leur dette fût plus grande que celle de tous les hommes qui habitent Jérusalem ?

Lc 13:5- Non, je vous le dis ; mais si vous ne voulez pas vous repentir, vous périrez tous de même. "

Lc 13:6- Il disait encore la parabole que voici : " Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint y chercher des fruits et n'en trouva pas.

Lc 13:7- Il dit alors au vigneron : "Voilà trois ans que je viens chercher des fruits sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le ; pourquoi donc use-t-il la terre pour rien ?"

Lc 13:8- L'autre lui répondit : "Maître, laisse-le cette année encore, le temps que je creuse tout autour et que je mette du fumier.

Lc 13:9- Peut-être donnera-t-il des fruits à l'avenir... Sinon tu le couperas".


(Traduction de la BIBLE DE JERUSALEM, éditions du Cerf, 1997, extrait de La Bible de Jérusalem, sur le site Les dominicains de la Province de France . Tous les passages de cette étude où la référence du texte est reprise au début de chaque verset, viennent de cette édition "en ligne". Les autres passages sont tirés de la Traduction Oecuménique de la Bible, Paris, Cerf, 1972.)


2. SON ENVIRONNEMENT...



Sauf à certains dimanches durant les deux temps forts de Noël et de Pâques, qui nous offrent des textes directement liés à tel ou tel aspect du mystère du Christ célébré, la lecture de l'Evangile de Luc nous est proposée tout au long de cette année liturgique C.

Luc est l'auteur d'une oeuvre en deux volumes qui se suivent, et sont écrits pour être lus en suivant : l'Evangile, et les Actes des Apôtres. Luc nous est régulièrement présenté comme disciple et accompagnateur de Paul, bien que nous ne trouvions rien dans son oeuvre des grands thèmes théologiques développés dans les Epîtres de Paul.

Son Evangile se déroule en huit étapes :

- un Prologue (Luc, 1, 1 - 4) au destinataire de cet Evangile, un certain Théophile, dont nous ne savons rien par ailleurs, Prologue auquel fait écho le Prologue des Actes des Apôtres (Actes, 1, 1 - 5).

- un résumé de toute la Bonne Nouvelle de Jésus, en qui toutes les promesses de Dieu sont accomplies, autour du thème de son Enfance (Luc, 1, 5 - 2, 52).

- la préparation de son ministère public (Luc, 3, 1 - 4, 13).

- le ministère de Jésus en Galilée (Luc, 4, 14 - 9, 50).

- le voyage de Jésus vers Jérusalem (Luc, 9, 51 - 19, 27).

- le rejet de Jésus par Jérusalem (Luc, 19, 28 - 21, 38).

- le dernier repas de Jésus et sa mise au rang des pécheurs dans sa condamnation et son éxécution (Luc, 22, 1 - 23, 56a).

- la victoire décisive de Jésus, sa promesse de l'Esprit et son ascension (Luc, 23, 56b - 24, 53)

Cette page, choisie pour le 3ème dimanche de carême, ne se situe pas dans une lecture continue de l'Evangile de Luc : adaptée d'abord au temps liturgique, nous avons donc à la lire en priorité pour elle-même. Notons tout au plus qu'elle se trouve dans la 5ème partie de l'Evangile de Luc, tel qu'il nous est présenté ci-dessus : la grande montée de Jésus vers Jérusalem (9, 51 - 19, 27).

Tout au long de ce parcours, Jésus forme ses disciples et les prépare à vivre et comprendre l'événement suprême du salut qu'il révèle, c'est-à-dire ce qui va se passer en sa mort-résurrection-don de l'Esprit. Cet enseignement, au cours de cette montée vers la Ville Sainte, se déroule en trois séries d'instructions sur le sens du parcours chrétien que doivent suivre tous les disciples : d'abord en 9, 51 - 13, 21; puis en 13, 22 - 17, 10; et finalement en 17, 11 - 19, 27.

Notre texte est ainsi placé vers la fin du premier groupe d'enseignements que donne Jésus.

Nous sommes donc invités à recevoir ces propos de Jésus comme un message qu'il cherche à nous inculquer pour nous aider à être davantage ses disciples, un peu comme nous écouterions une animation de récollection ou une réflexion de retraite spirituelle. Et ce, d'autant plus qu'à la différence des premiers disciples qui l'accompagnaient alors sur sa propre route, nous sommes ceux à qui Jésus a communiqué l'Esprit Saint de sa résurrection après avoir accompli tout le dessein du salut de Dieu. Pour nous, il devrait donc moins s'agir d'une découverte initiale que d'une redécouverte qui a pour but de nous aider à faire une nouvelle relecture de notre existence chrétienne "avec-Jésus", sur un point particulier de son Evangile, Bonne Nouvelle permanente et dynamique de notre cheminement personnel au fil de nos jours.

Sommes nous disposés à nous laisser de nouveau instruire par Jésus, comme si nous avions tout à apprendre ? Sommes nous disposés à nous laisser reprendre en main par lui pour qu'il nous conduise sur son chemin ? Car si toute la plénitude de sa grâce, de sa présence, de son Esprit nous est donnée, c'est pour que nous soyons toujours davantage remplis de lui, par la foi qui s'ouvre avec un coeur de pauvre à cet envahissement de Dieu. Le but en est que, saisis encore plus par lui, nous débordions de son attitude d'amour, de miséricorde, de pardon et de solidarité à l'égard de tous, dans le partage total de tout ce que nous avons reçu de lui, si nous nous sommes vraiment ouverts à son action et sa parole.




3. CE QUE CE TEXTE NOUS DIT D'ABORD...



1°) Les catastrophes et calamités qui tombent sur les hommes ne sont pas le signe d'un jugement de Dieu punissant des coupables.

Il nous faut certes constater une évolution qui traverse l'Ancien Testament à ce sujet : à une époque, qui a duré jusqu'au 2ème siècle avant Jésus Christ, et où l'on ne croyait pas à une vie éternelle dans un au-delà de notre histoire, on essayait de discerner la rétribution de Dieu dans les événements d'ordre historique ou cosmique. C'est ainsi que les prophètes annoncent l'exil ou la ruine du peuple comme une réponse de Dieu à l'incroyance. Une réflexion s'est toutefois approfondie sur la question de cette rétribution : après toute une série de paroles justifiant que la colère du Seigneur à l'égard du pécheur pouvait s'étendre sur ses enfants et petits enfants jusqu'à la 4ème génération, le prophète Ezéchiel est venu préciser qu'il n'en serait plus ainsi : chaque homme pécheur sera jugé pour ce qu'il a fait, sans autre extension à ses proches (Ezéch., 18, 1 - 32). Autre progression : environ 180 années avant Jésus, les martyrs d'Israël osaient annoncer un châtiment éternel à leurs bourreaux, dans une énonciation ferme de leur foi en une résurrection des morts réalisée par Dieu comme lieu de son jugement définitif (2 Maccab., 7, 1 - 42).

Jésus, ici, est on ne peut plus net : les Galiléens massacrés par Pilate alors qu'ils offraient un sacrifice, ou encore les victimes de la chute de la tour de Siloé, n'ont pas été punis par Dieu en cette double catastrophe. Ils ne sont pas plus pécheurs que les autres hommes.

Voilà un enseignement que nous avons parfois nous-mêmes du mal à accepter ou, encore plus, à expliquer à nos frères et soeurs enfouis dans leurs souffrances, et qui n'hésitent pas à crier : "Qu'est-ce que j'ai fait à Dieu pour que cela m'arrive ?"

Jésus expliquera de même, à propos de l'aveugle-né, en l'Evangile de Jean, 9, 3, que ni cet homme ni ses parents n'ont péché pour qu'il soit ainsi né aveugle. Il interprétera de même la mort de son ami Lazare en Jean, 11, 4 et 14 - 15, comme une occasion dont il va se servir pour aider ses disciples à croire en lui. C'est constater à quel point il se situe autrement, en portant sur ces situations de malheur humain ou de mort un regard nouveau, qui les situe dans la perspective du Règne de Dieu qu'il annonce. Et de ce fait, ces événements se trouvent relativisés, mis en perspective, ouverts à une "autre" réalité qui les dépasse, celle de la rencontre de Dieu qui sauve et achève son plan dans le don de sa plénitude (Ephés. 3, 20 - 21).


2°) Toute situation rencontrée est pour nous un lieu, une occasion de nous tourner vers Dieu.

"Si vous ne vous convertissez pas..." Cette phrase se présente à nous sous un double sens. D'abord, Jésus nous demande de nous tourner vers Dieu en toute circonstance, qu'elle soit heureuse ou malheureuse. Quoi qu'il arrive, Dieu "est-avec-nous", ainsi que Jésus lui-même, comme il le précisera après sa résurrection (Matth., 28, 20). En conséquence, nous avons à vivre tout événement en sa présence, dans un dialogue avec lui, comptant sur sa force créatrice, ou recréatrice, dans la grâce de l'Esprit Saint qui nous fait passer à la création nouvelle. "Tout est de lui, tout est par lui, tout est pour lui" (Rom., 11, 36).

Nous sommes invités à lui rendre grâce pour toute situation d'harmonie, et à remettre entre ses mains toute épreuve, car, dans les deux cas, il nous accompagne et nous invite à placer l'événement, quel qu'il soit, dans la perspective de son Règne et du partage de sa Vie. De plus, nous savons qu'en Jésus, il a pris sur lui toutes nos épreuves, dont il s'est rendu solidaire, pour que nous en fassions un lieu de la rencontre et de la découverte de sa compassion et de sa miséricorde. Ce qui appelle, de notre part, une démarche de confiance, de foi, d'ouverture d'un coeur de pauvre qui attend en toute circonstance, comme une grâce, une avancée de Dieu dans la réalité secrète et profonde de notre existence de croyants.

Se tourner ansi vers Dieu en toutes occasions, cela veut également dire : "se repentir" de son péché. En effet, si nous sommes tentés de lire le jugement de Dieu dans les catastrophes qui arrivent aux autres (contrairement à l'enseignement de Jésus en ce texte), nous sommes du même coup tentés de nous considérer comme des "justes", du fait que rien ne nous est arrivé : ce que Jésus récuse dans cet appel à la conversion des pécheurs que nous sommes.

Ayons conscience que chaque fois que nous nous reprenons en mains, que nous tentons de nous reconstruire totalement à partir de nous-mêmes, nous sommes pécheurs, car hors de lui nous ne pouvons rien faire, c'est toujours par pure grâce que nous sommes sauvés, et tous, nous avons péché : relire Jean 15, 5 - 6; Ephés. 2, 5 - 11 et Rom., 3, 21 - 23. Se tourner et se retourner vers Dieu, c'est toujours reprendre la prière du publicain de la parabole de Jésus en Luc, 18, 9 - 14 : "Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis !", prière qui a été reprise dans l'expérience mystique du "Récit du Pélerin Russe" pour être appelée depuis lors "la prière de Jésus" : "Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, prends pitié de moi, pécheur."


3°) "Sinon, vous périrez tous comme eux..."

De quelle mort, Jésus nous menace-t-il si nous ne nous convertissons pas dans les deux sens du terme : se tourner vers Dieu sans cesse, et se reconnaître pécheur ? Si nous ne comptons que sur nous-mêmes, nous ne trouverons au bout du compte que nous-mêmes, avec notre incapacité absolue de nous sauver par nous-mêmes, et embarricadés dans nos limites humaines et une mort humaine sans espérance, qui devient alors ce que Jésus appelle la mort totale, ou l'absence d'une vie de ressuscité avec lui dans la plénitude de "Dieu tout en tous" (1 Cor.,15, 28).

Alors doit résonner à nos oreilles cette proclamation de Jésus à Marthe, qui pleurait son frère Lazare, l'ami de Jésus : "Je suis la Résurrection et la vie : celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?" (Jean, 11, 25 - 26) Jésus nous repose toujours cette même question, appel à notre foi.


4°) La patience de Dieu ou la parabole du figuier.

Echo ici de tout l'Ancien Testament. Le message de tous les prophètes est unanime sur ce point : Dieu appelle tous les membres de son peuple à la fidélité et à un retour vers lui dans l'obéissance. L'apparition de chaque prophète est un renouvellement de cet appel et un signe de la patience de Dieu, qui nous traite comme le souhaite le jardinier qui demande au propriétaire du figuier une année de rémission pour tenter de faire porter fruit à cet arbuste jusque là stérile.

Dans la mesure où nous savons que seule la grâce de Dieu peut nous tourner vers lui en vérité, en nous faisant le don de cette foi-confiance qu'il attend de nous, nous nous rendons compte de l'étendue de sa patience : notre rôle n'est que de nous ouvrir à ce don, de lui ouvrir un minimum d'espace pour qu'il nous pénètre, mais cela n'empêche pas notre Dieu de tout faire avec patience et avec une fidélité et une miséricorde absolument sans limites pour que nous nous laissions ouvrir la porte de notre vie. "Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité" (1 Tim., 2, 1 - 6). Et notre prière est justement l'expression de cette ouverture minimale qu'il attend de nous, et qu'il nous demande de supplier pour tous nos frères.

Cette parabole du figuier représente donc un message de réconfort pour le chrétien qui trébuche ou tend à s'enliser sur son chemin vers Dieu et avec lui, mais c'est également l'avertissement que le Règne de Dieu demeure une urgence "pour temps de crise", un feu qui doit nous consumer et nous transformer.


4. CE QUE CERTAINS ELEMENTS NOUS SUGGERENT...


- Le massacre de Galiléens par Pilate.

Il n'en est pas question ailleurs que dans ce passage, bien que l'histoire nous rapporte plusieurs interventions sanglantes de Pilate à Jérusalem.

A noter également que Jésus ne porte ici aucun jugement sur cette action de Pilate quand on la lui annonce. Il demeure le non-violent qu'il est toujours, sans aucune manifestation de haine ou de souhait de vengeance pour ses compatriotes. Relire Luc, 9, 53 - 56.




5. RESONNANCES BIBLIQUES ET ACHEVEMENT POUR NOUS EN JESUS CHRIST...


- Relire les passages d'autres textes du Nouveau Testament cités dans la 3ème partie de ce commentaire.


- Toute situation est à remettre entre les mains de Dieu.


Mt 11:28- " Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai.

Mt 11:29- Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes.

Mt 11:30- Oui, mon joug est aisé et mon fardeau léger. "



Lc 6:12- Or il advint, en ces jours-là, qu'il s'en alla dans la montagne pour prier, et il passait toute la nuit à prier Dieu.

Lc 6:13- Lorsqu'il fit jour, il appela ses disciples et il en choisit douze, qu'il nomma apôtres :



Jn 11:39- Jésus dit : " Enlevez la pierre ! " Marthe, la sœur du mort, lui dit : " Seigneur, il sent déjà : c'est le quatrième jour. "

Jn 11:40- Jésus lui dit : " Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? "

Jn 11:41- On enleva donc la pierre. Jésus leva les yeux en haut et dit : " Père, je te rends grâces de m'avoir écouté.

Jn 11:42- Je savais que tu m'écoutes toujours ; mais c'est à cause de la foule qui m'entoure que j'ai parlé, afin qu'ils croient que tu m'as envoyé. "

Jn 11:43- Cela dit, il s'écria d'une voix forte : " Lazare, viens dehors ! "



Lc 22:31- " Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le froment ;

Lc 22:32- mais moi j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. "

Lc 22:33- Celui-ci lui dit : " Seigneur, je suis prêt à aller avec toi et en prison et à la mort. "

Lc 22:34- Mais il dit : " Je te le dis, Pierre, le coq ne chantera pas aujourd'hui que tu n'aies, par trois fois, nié me connaître. "



Mt 26:36- Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani, et il dit aux disciples : " Restez ici, tandis que je m'en irai prier là-bas. "


Mt 26:37- Et prenant avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse.

Mt 26:38- Alors il leur dit : " Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi. "

Mt 26:39- Étant allé un peu plus loin, il tomba face contre terre en faisant cette prière : " Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. "

Mt 26:40- Il vient vers les disciples et les trouve en train de dormir ; et il dit à Pierre : " Ainsi, vous n'avez pas eu la force de veiller une heure avec moi !

Mt 26:41- Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation : l'esprit est ardent, mais la chair est faible. "

Mt 26:42- A nouveau, pour la deuxième fois, il s'en alla prier : " Mon Père, dit-il, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! "

Mt 26:43- Puis il vint et les trouva à nouveau en train de dormir ; car leurs yeux étaient appesantis.

Mt 26:44- Il les laissa et s'en alla de nouveau prier une troisième fois, répétant les mêmes paroles.



- La patience de Dieu est à l'oeuvre en notre existence : nous avons à compter sur elle.


1Co 3:1- Pour moi, frères, je n'ai pu vous parler comme à des hommes spirituels, mais comme à des êtres de chair, comme à de petits enfants dans le Christ.

1Co 3:2- C'est du lait que je vous ai donné à boire, non une nourriture solide ; vous ne pouviez encore la supporter. Mais vous ne le pouvez pas davantage maintenant,

1Co 3:3- car vous êtes encore charnels. Du moment qu'il y a parmi vous jalousie et dispute, n'êtes-vous pas charnels et votre conduite n'est-elle pas tout humaine ?



2Co 5:17- Si donc quelqu'un est dans le Christ, c'est une création nouvelle : l'être ancien a disparu, un être nouveau est là. 2Co 5:18- Et le tout vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par le Christ et nous a confié le ministère de la réconciliation.

2Co 5:19- Car c'était Dieu qui dans le Christ se réconciliait le monde, ne tenant plus compte des fautes des hommes, et mettant en nous la parole de la réconciliation.

2Co 5:20- Nous sommes donc en ambassade pour le Christ ; c'est comme si Dieu exhortait par nous. Nous vous en supplions au nom du Christ : laissez-vous réconcilier avec Dieu





6. CHEMIN DE PRIERE...


Comment réagis-tu quand soudain l'on t'annonce
Que des Galiléens ont été massacrés ?
Faut-il qu'ouvertement ces excès tu dénonces,
Qu'ils viennent du pouvoir ou de ces révoltés ?...

Tu refuses pourtant, citant d'autres victimes,
De déclarer pécheurs ceux qu'atteint le malheur,
Nous détournant de voir du jugement ultime,
Dans ces événements, des signes précurseurs...

Tu n'en trouves pas moins cette occasion utile
Pour l'urgence montrer de notre conversion :
Saurons-nous rejeter la tentation facile
De nous croire exemptés d'en tirer les leçons ?...

N'avons-nous pas péché, plongés dans l'impuissance,
Appelés à choisir, dès lors que tu parais,
De marcher à ta suite en toute circonstance :
Il surpasse la mort, qui, avec toi, renaît ?

Du figuier dans ta vigne accueillons le mystère
Qui révèle à nos yeux la patience de Dieu
Qui la grâce nous fait de ton seul ministère
Comme unique chemin du Royaume des cieux...

Le sursis demandé s'achève avec ton Heure
Qui, dans ton Esprit Saint, nous rejoint chaque jour :
Ta Parole en nos coeurs y construit la demeure
Où nous portons des fruits qui rayonnent l' Amour...
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